Histoire... plutôt qu'Etre? Une histoire mineure, celle que je sonde depuis Borges, attentif aux "hommes infâmes"... Une histoire du mal dont on affuble les opprimés, humiliés du poids des idées dominantes. Idées trop propres, trop majoritaires écrasant avec sérieux, au nom de grands principes, les faibles, les esclaves, les misérables. Ce que d'ailleurs me donne à penser Hegel sous une "intrigue criminelle de la philosophie". Une histoire loin de celle des "maîtres", histoire en noir où les taches et macules importent bien mieux que les progrès de la raison. Mise à plat des folies de la raison elle-même dans son usage le plus extrême. Et puis, dans le sillage de l'esprit, ainsi poussé vers le boyau obscur, forcément "pluriel", m'importe au plus haut point "l'enfer de la philosophie" partagé par Hölderlin, Nietzsche, Van Gogh, Kierkegaard, Munch... Eux qu'on ne trouve qu'au franchissement d'une ligne parfois sans retour, ayant fait le pas de trop. Alors on ne peut que croiser, non loin de Deleuze, les "marges de la philosophie" dans le sillage de Derrida. On ne peut qu'entendre le "Glas" en lequel résonnent des cris animaux, des bêtes traquées, le corps marqué d'une écriture de sang: des signatures qui ne sont pas même du bas-fond tant le fond monte à la surface, hante les événements les plus terribles. Voilà, l'Etre propre et pur n'est qu'une plaisanterie. Et c'est à venir.
Histoire... plutôt qu'Etre? Une histoire mineure, celle que je sonde depuis Borges, attentif aux "hommes infâmes"... Une histoire du mal dont on affuble les opprimés, humiliés du poids des idées dominantes. Idées trop propres, trop majoritaires écrasant avec sérieux, au nom de grands principes, les faibles, les esclaves, les misérables. Ce que d'ailleurs me donne à penser Hegel sous une "intrigue criminelle de la philosophie". Une histoire loin de celle des "maîtres", histoire en noir où les taches et macules importent bien mieux que les progrès de la raison. Mise à plat des folies de la raison elle-même dans son usage le plus extrême. Et puis, dans le sillage de l'esprit, ainsi poussé vers le boyau obscur, forcément "pluriel", m'importe au plus haut point "l'enfer de la philosophie" partagé par Hölderlin, Nietzsche, Van Gogh, Kierkegaard, Munch... Eux qu'on ne trouve qu'au franchissement d'une ligne parfois sans retour, ayant fait le pas de trop. Alors on ne peut que croiser, non loin de Deleuze, les "marges de la philosophie" dans le sillage de Derrida. On ne peut qu'entendre le "Glas" en lequel résonnent des cris animaux, des bêtes traquées, le corps marqué d'une écriture de sang: des signatures qui ne sont pas même du bas-fond tant le fond monte à la surface, hante les événements les plus terribles. Voilà, l'Etre propre et pur n'est qu'une plaisanterie. Et c'est à venir.